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Debriefs
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  • Debriefs... au boulot, entre copines, souvent, pour des choses primordiales et d'autres plus futiles. Un "mini" tour du monde mérite bien un debriefing... Et, pourquoi pas, maintenant que ce voyage est loin, continuer de debriefer ?
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25 novembre 2012

San Francisco 3, autour de la baie

San Francisco, c'est évidemment la baie de San Francisco. Peut-être le plus beau paysage du monde. C'est d'ailleurs ce qu'un habitant de la région m'a dit. Il a voyagé, en Europe, en Amérique du sud, et me disait qu'à chaque fois qu'il revient chez lui, il se dit que c'est quand même un des paysages les plus extraordinaires de la planète. je suis d'accord. C'est à la fois plein de quiétude, de mysteèe et de vie. La vue change constamment. Le brouillard lui donne un coôé mystique, le soleil révèle toutes les côtes et les maisons blanches qui sont comme des points de lumiere dans la verdure . La majesté du Golde Gate bridge et du Bay bridge rend le manège des bateaux poétique. Tous les types de bateaux : les cargos, les bateaux de pêche, les voiliers, les ferries qui assurent le lien entre les deux côtés de la baie. Ajoutez à ça les kite-surfeurs sur l'eau, les cyclistes sur le bord de la baie, les commerçants et les pêcheurs qui travaillent, c'est tout un monde qu'on a sous les yeux, toute la beauté du monde.

En tant que ville portuaire, San Francisco a des quais. Beaucoup de quais. Plus de 45. Certains sont très architecturés, blancs avec une arche, d'autres sont plus discrets. Chacun avec sa propre activité. Le quai 33 vous emmène à Alcatraz. Le quai 39 est une des attractions touristiques de la ville : une sorte de mini-disneyland plein de magasin, de restaurants, et d'un joli carrousel pour les enfants. Pas franchement mon ambiance mais c'est mignon, et l'étage donne une jolie vue sur la marina, la baie, et San Francisco.

Le quai 39 marque aussi l'entrée de Fisherman's Wharf, quartier des pêcheurs à l'origine, qui l'est resté mais agrémenté de nombreux magasins pour les touristes et de restaurants servant le produit de la pêche fraichement débarqué. On y trouve aussi une quantité impressionnantes d'oiseaux, comme sur tous les ports, qui attendent les miettes de la pêche ou des touristes. Pas effrayés les oiseaux, il faut les contourner, ce n'est pas eux qui se dérangeront ! J'ai acheté mon t-shirt "I love San Francisco" sur Fishermans's Wharf. Oui, n'oublions pas que j'étais touriste quand meme !

En continuant sur Fisherman's Wharf jusqu'au bout, on tombe sur Fort Mason, une petite colline qui  surplombe la baie et est entourée d'arbres et de parcs. C'est un endroit magnifique, avec la vue sur la baie d'un côté et la vue sur San Francisco de l'autre, des parcs, des joggers, des cyclistes, et du calme pour seuls compagnons. C'est là que j'ai passé ma derniere semaine a San francisco, dans la premiere auberge de jeunesse créée dans la ville. Endroit paradisiaque, coin de quiétude tres agréable après dix jours dans Downtown.

Et plus loin, après la marina, quelques plages et le parc du Presidio, il y a le Golden Gate bridge. Aaaah, le Golden Gate bridge. Si j'avais dû choisir une seule chose à voir dans tout ce voyage, ç'aurait été le Golden Gate bridge, qui tient toutes ses promesses. Vous vous souvenez peut-être de ce que j'avais dit sur la route des Keys, comment un ouvrage humain peut magnifier une nature déjà splendide. Pour moi le Golden gate bridge est la quintessence de cette idée. Il a, en plus, une beauté qui lui est propre. Le Golden Gate sans la baie a tout de même son identité. Il n'est pas neutre. Il est orange. Quand même. Il ferme la baie. Il est long de plus de deux kilomeères (à verifier cela dit). Il est massif. Mettez un paysage divin comme la baie de San Francisco et une construction hors-normes comme le Golden Gate Bridge en symbiose et vous avez, à mon sens, le plus bel endroit du monde.

C'est puissant. On se sent tout petit, accoudé au milieu du pont, et en même temps extrêmement vivant, si haut sur ce mastodonte, au dessus des courants glacés de la baie, à observer les milliers de choses qui s'y passent. Et de l'autre côté, c'est l'immensité du Pacifique.

Traversons le pont. En bus, parce qu'on est un peu feignasse quand même ! Direction Sausalito. Sausalito, petite ville qu'on pourrait qualifier de station balnéaire, si toutefois on pouvait s'y baigner. C'est mignon. Sans plus. J'ai été déçue. Il faut dire que j'y suis allée dans l'apres-midi, quand tout ce côté de la baie est dans l'ombre, donc j'ai eu hyper froid. Ca joue ! Sinon, c'est vrai qu'il y a de jolies maisons, de jolis magasins chers, plein de cyclistes, mais pas vraiment d'âme. Même la marina, gigantesque, semblait morne et déserte. Trop clean en fait.

Plus loin que Sausalito, il y a Muir Woods, au sein d'une gigantesque forêt. C'est là que se trouvent ces arbres géants et centenaires, que j'aurais bien aimé voir mais les aléas des transports en commun un dimanche de novembre ne m'en ont pas laissé le loisir... Je me suis donc contentée d'une heure de rando pour aller jusqu'au panneau d'entrée de Muir Woods, et il a fallu rebrousser chemin pour retrouver l'arrêt de bus. Chaud, la rando. A l'aller, ça roule, ca descend. Mais au retour : ouch ! Même les rues de San Francisco ne m'avaient pas préparée a ça ! J'ai été bonne pour deux jours de courbatures après ça. Le "plus side", c'est qu'une rando dans les bois, c'est toujours agréable. En particulier avec ce temps parfait, beau mais pas chaud, qui permet de marcher facilement, avec une lumiere qui révèle toutes les nuances de couleurs d'une forêt au debut de l'automne. Belle et bonne journee, donc, à seulement deux heures de transport en commun de San Francisco.

On a parlé de San Francisco, on a traversé le Golden Gate bridge, plongeons au coeur des courants mortels de la baie (ça donne envie hein ?!) : Alcatraz.

Comme vous le savez, Alcatraz est une île située à vingt minutes de ferry de San Francisco, célèbre pour avoir été un quartier pénitencier haute sécurité ayant deéenu, entre autres, Al Capone. Ca n'est qu'une petite partie de l'histoire d'Alcatraz, qui a été une terre indienne, aujourd'hui revendiquée, et une installation militaire. Mais c'est la partie la plus connue parce que, soyons honnête, c'est la plus excitante !
Les bâtiments autres que le bloc pénitentiaire sont en assez piteux état sur l'ile. Ca donne vraiment l'impression d'être dans une ville-fantome, un endroit isolé oublieédu temps. L'audioguide gratuit qui permet de visiter la prison est très bien fait, raconté par des anciens surveillants et anciens détenus qui font partager leur expérience. L'intérieur de la prison est étonnant : le baâiment n'est pas si grand que ça mais les minuscules cellules y sont entassées sur trois étages divisés en quatre allées (dont une baptisée Broadway...). Vous avez probablement vu les photos, quand je dis minuscule je deéonne pas, je crois que méme moi j'aurais eu du mal à m'y allonger dans la largeur. Certaines sont en bon état, d'autres moins, certaines ont été réaménagées comme elles pouvaient l'être par les détenus : affiches, dessins, livres, instruments de musique... Deux cellules gardent la trace d'une tentative d'évasion : un trou dans le mur du fond, donnant sur l'espace abritant les conduites d'eau et de chauffage, qui ont permis aux prisonniers de grimper sur le toit. Où ils ont été repris. La légende dit qu'ils ont creusé a la petite cuillère, mais il y a débat, vu la régularité de l'ouvrage. Seuls trois detenus ont reussi à s'évader, et on ne sait pas s'ils ont vraiment réussi ou s'ils sont morts noyés... L'audioguide parle aussi longuement d'une tentative d'évasion meurtrière, qui a tué deux gardiens et trois deéenus, et a été reprimée par l'armée.
La cuisine est sympa à voir, avec le menu du petit-dej du dernier jour qui est encore affiché.
La "cour de récré" est gigantesque, impressionnante, entourée évidemment de très hauts murs. Oui, être enfermé avec la vue sur la baie tous les jours serait un peu moins une punition...
Les parloirs...comment dire...ils ne donnent pas treè envie de parler ! Juste une toute petite fenêtre vitrée à trois mètres des cellules.
Le quartier des gardiens est rigolo, avec la vieille machine à écrire, le vieux téléphone, et un antique distributeur de Coca-Cola assez kiffant, qui ferait bien dans un salon.
Ce qui se dégage au final de cette visite, côté gardiens comme côté détenus, c'est l'horreur de vivre à Alcatraz. Comme toutes les prisons peut-être, mais l'isolement est ici décuplé par le fait qu'on est sur une île. Comme si les gardes, qui vivaient sur l'ile avec leur famille pour la plupart, étaient aussi prisonniers que les détenus qu'ils surveillaient.

Sinon, l'ile d'Alcatraz fait partie du parc national de la baie donc, comme le disent si bien les rangers avec leur habit kaki et leur chapeau à large bord : tout est protégé. Les pierres, les bâtiments, la végétation, les fleurs, les oiseaux qu'on est prié de ne pas nourrir. Ce qui ne les empêche pas de se poser sur la table à vingt centimetres de nous pour attendre les miettes du sandwich. La végétation est en effet magnifique, et l'île, que j'ai en plus vue sous le brouillard, dégage un fort mysticisme à à peine quelques encablures de San Francisco que l'on distingue derrière la brume.

C'était le debrief San Francisco. J'ai forcement oublié des choses, et, malgré la taille humaine de la ville, n'ai pas tout vu. C'est dans cette ville que j'ai le plus vécu comme si j'y habitais, et j'y reviendrai avec plaisir. En attendant, allez voir ça par vous-meme, ça vaut le coup.

sf14

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Commentaires
S
Ahah! Jme suis demandée si tu ne t'étais pas mise à sous-traiter... ;)
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Desolee pour les coquilles, c'est une plaie d'ecrire sur une tablette, et c'est encore pire de revenir en arriere pour corriger !
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Desolee pour les coquilles, c'est une plaie d'ecrire sur une tablette, et c'est encore pire de revenir en arriere pour corriger !
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