L.A., la bonne surprise

Los Angeles ne faisait pas partie de mon billet tour du monde à l'origine. Et puis, quelques semaines après l'avoir réservé, je me suis dit "Dis donc, c'est quand même dommage de passer 5 semaines en Californie sans aller voir ZE ville où ont été tournées toutes les séries que je kiffe" (non, je ne citerai pas de nom, trop peur que vous me jugiez une fois que vous saurez que je kiffe Buffy contre les Vampires. Ah zut, c'est dit.) Séries et films aussi, quand même. Je pense notamment à Collateral, avec Tom Cruise, qui est plutôt un film qui dissuaderait de visiter Los Angeles... les images, l'ambiance qui se dégagent de cette ville dans le film n'en font pas l'Eldorado qu'on imagine en achetant Closer pour voir Brad Pitt acheter du pain. Bref.

J'ai donc passé 6 jours à Los Angeles. Enfin, 3 jours à Santa Monica et 3 jours à Hollywood, ça fait pas vraiment 6 jours à Los Angeles, vue la taille de la ville et la cote de ces quartiers : plutôt huppés, plutôt clean, plutôt pas du tout ambiance Collateral. 
A Santa Monica, quartier certes privilégié, la vie est douce. Les rues sont propres. Les gens sont beaux (pour de vrai hein. Si si.) La mer est gigantesque et calme. La plage est gigantesque et pleine d'oiseaux. Et de sportifs qui courent ou font des tractions sur les aires de gymnastique prévues à cet effet. Les restaurants ont l'air vraiment bons, il y a moins de fast-food. Il est interdit de fumer dans les rues. Sans déc'. Donc adieu la clope en regardant la mer au milieu des palmiers. Mais du coup, effet secondaire bénéfique : jogging sur la côte, en regardant la mer et au milieu des palmiers. Et, le pire de tout, jogging agréable sur la côte. Au milieu de tout Santa Monica qui court : des vieux, des jeunes, des trentenaires sexy, des cinquantenaires moins sexy, des gros, des athlétiques, des mamans en groupe qui poussent leur poussette en courant (respect). (Je suis aussi allée voir Twilight à Santa Monica, mais je ne m'éternise pas hein, bien que j'ai adoré l'idée d'aller voir ce film la semaine de sa sortie, à Los Angeles. Je me suis dit : "si ça se trouve, Jacob est pas loin, et il m'attend à la sortie pour aller boire une bière..." Passons !).

Hollywood, autre ambiance. Parce que, évidemment, beaucoup de touristes, même en plein milieu du mois de novembre. 
Déjà, faut y arriver à Hollywood : deux heures de bus de ville pour venir de Santa Monica, ça vous donne une idée de la taille de la ville... Hollywood, je m'attendais clairement à détester. Alors soyons clair, oui, j'ai détesté les hordes de touristes qui veulent la photo avec Minnie (ou Jack Sparrow, ou Batman, selon l'âge et le sexe dudit touriste). J'ai détesté le monde qui déambule sans savoir où il va dans une petite portion d'Hollywood Blvd (au niveau, vous vous en doutez, des empreintes de stars dans le béton). 
Mais, c'est joli, Hollywood. Les rues gigantesques. D'ailleurs, Hollywood Blvd est moins large que ce à quoi je m'attendais. Sunset Blvd, impressionnant. Et le paysage sur la colline qui remonte vers le "Hollywood sign" : des maisons magnifiques, une verdure luxuriante, des jardins bien entretenu, la vue sur le panneau Hollywood et, quand on se retourne, la vue sur le centre-ville de Los Angeles, avec le skyline plutôt joli. Cela dit, ça se mérite, la vue sur le skyline depuis Hollywood : il faut l'entraînement de 4 semaines à San Francisco pour grimper tout là haut !
Et les étoiles sur Hollywood Blvd, c'est quand même sympa... alors quand on vit à Los Angeles, ça doit peu à peu perdre de son charme, mais j'ai aimé l'idée de les regarder en marchant, sans forcément vouloir à tout prix toutes les voir, mais tomber sur une inconnue alors que c'est la 5ème fois qu'on passe à cet endroit-là à un côté surprenant qui donne le sourire. 

A Los Angeles, j'ai aussi passé mon premier Thanksgiving et mon premier Black Friday. Mais ça fera l'objet d'un autre article !
Los Angeles, la bonne surprise, à tel point que j'y retournerais bien plus lontemps, pour voir toute la ville et les terres alentour, d'autant plus que le climat est clément : beau, pas trop chaud, de l'air et de l'ombre. Pas cons, les stars. C'est pas pour bosser qu'elles habitent là, c'est pour bronzer sans transpirer !
Une ville qui, à mon avis, quand on la connaît en entier, recèle des coins de paradis comme Santa Monica et des coins de vice, de danger et de pauvreté. Comme partout, mais en américain, donc en plus extrême : à Los Angeles, on doit trouver les gens les plus riches face aux gens les plus pauvres des USA, on doit trouver la rue la plus clean face à la rue la plus sale des USA, on doit trouver les gens les plus orthodoxes face aux gens les plus décalés... vous avez saisi l'idée : Los Angeles = surprise ! (faut faire gaffe même, on peut tomber sur Mickey au coin d'une rue, ça fout les jetons !)