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Debriefs
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  • Debriefs... au boulot, entre copines, souvent, pour des choses primordiales et d'autres plus futiles. Un "mini" tour du monde mérite bien un debriefing... Et, pourquoi pas, maintenant que ce voyage est loin, continuer de debriefer ?
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17 octobre 2013

Où dormir - 2. West coast (presque)

SAN FRANCISCO

Le bar

Hostelling International City Center
Ambiance pub pour cette auberge du « centre » de San Francisco. Centre est à entendre dans le sens de centre administratif, elle est dans le quartier des institutions (city hall et cie), mais en vrai elle est dans Little Saigon, le quartier vietnamien (d'excellents restos pas chers, du coup). Dans le quartier aussi d’un centre d’accueil pour les sdf, ce qui rend les balades dans le coin pas toujours agréables, mais rien de dangereux.

Les chambres sont très confortables, avec des lits superposés en bois, et une couette bien chaude. Salles de bain privées dans chaque chambre. Une mezzanine dédiée à la lecture, l’Internet, les discussions, un bar ouvert tous les soirs avec télévision qui retransmet les matchs de sport, une cuisine fonctionnelle, un accueil chaleureux. Wifi gratuit.
Les sorties habituelles sont organisées : tours des quartiers, des bars, soirées cinéma et jeux, les occasions festives sont bien sûr célébrées (j’y étais au moment d’Halloween).
Cette auberge accueille aussi, pour des longues périodes, des étudiants étrangers venus apprendre l’anglais. Souvent de très jeunes gens (enfin, tout est relatif, mais disons entre 18 et 20 ans). J’ai assisté à de belles tranches de vie grâce à un groupe de français très prolixes !
En termes de confort c’est la plus agréable de San Francisco. Oui, San Francisco a trois auberges du réseau Hostelling International, un critère très révélateur sur l’identité de la ville (en comparaison avec Miami, qui n’en a pas, par exemple). 

SF20

Hostelling International Downtown
L’ambiance choisie ici est plus “lounge”, s’il faut la définir. Dans la décoration, c’est davantage blanc et noir rehaussé de couleur que des tons bruns-pastels comme l’auberge précédente. Même accueil irréprochable (mais ça c’est général à San Francisco).

Les chambres en revanche sont plus austères, avec des lits superposés métalliques. Mais des draps de couleurs. Et elles sont plus grandes. Avec toutes une salle de bain privée. Point très appréciable, une bibliothèque tournante, où l’on peut laisser l’un de ses livres et l’échanger contre un autre. Une salle vidéo, avec télévision. Wifi gratuit.
Le gros plus de cette auberge, c’est sa localisation : tout près d’Union Square, tout près du quartier shopping et du quartier restos, pas loin de Chinatown, Mission, etc, bref, relativement central, avec en plus tous les moyens de transport à disposition. Si on veut chipoter, on peut dire que, du fait de cette centralité, elle est plus bruyante que les autres auberges de la ville.
Cette auberge est la plus conseillée en cas de court séjour à San Francisco, mais pour une ambiance plus détendue et un meilleur cadre de vie l’une des deux autres est préférable. 

SF19

Hostelling International Fisherman's Wharf
Après le pub, le lounge, ici on est carrément plus roots. C’est la première auberge créée à San Francisco, ce qui se ressent dans le confort : chambres assez mal isolées (du vent, du froid, et aussi du chaud j’imagine), salles de bain communes un peu vieillottes (mais propres).

Elle est située sur la colline qui surplombe Fisherman’s Wharf, le quartier des ports, avec vue directe sur la baie et le Golden Gate Bridge. Rien que pour ça il faut au moins y passer une nuit. Le temps de voir toutes les lumières de la journée embellir ce décor déjà somptueux.
Autour, un quartier résidentiel et un port de plaisance, ce qui rend l’ambiance beaucoup plus calme, c’est pourquoi il faut prévoir des temps de trajets assez conséquents si on veut visiter la ville depuis ce point de départ.
Cuisine en bois, avec une table de billard, un espace de projection ciné qui propose un film différent chaque soir, et un beau salon avec cheminée centrale pour la lecture ou l’internet. Wifi gratuit également.
J’ai terminé mon séjour à San Francisco par cet endroit, et c’est probablement le mieux à faire : un espace parfait pour se ressourcer, réfléchir, admirer la ville de haut et lui dire « à bientôt ! ». 

LAS VEGAS 

Vegas1

Tod Motor Hotel
J’ai récemment revu un épisode des Experts à Las Vegas dans lequel un meurtre était commis dans cet hôtel. Episode qui donne l’occasion à Warrick Brown de qualifier le quartier de « coupe-gorge » ou définition approchante. Je ne sais pas si en-vrai-c’est-vrai, mais je m’y suis sentie plutôt bien.

Je l’ai trouvé sympathique du simple fait qu’il correspond parfaitement à l’image du motel américain, avec places de parking devant chaque porte, cour bétonnée, chambres donnant directement sur l’extérieur et peinture à peine reconnaissables de Marilyn Monroe et Elvis Presley sur les portes.
Une partie de ce motel est réservée pour Hostelling International, avec une pièce pour cuisiner et où un copieux petit déjeuner est servi gratuitement le matin. Wifi gratuit.
Il est certes un peu vétuste, mais à 15 dollars la nuit. Un peu loin de tout, mais rien d’insurmontable avec de bonnes chaussures. On a beau voir les casinos au bout de la rue, une rue dans le désert tout plat, ça peut être très trèèèès long ! Bref, en gros 45 minutes de marche à bonne allure pour rejoindre le Venetian. On est toutefois très proche du Stratosphère, cette tour qui abrite, à son sommet, une fête foraine.
L’accueil est assez désagréable, mais j’ai un très bon souvenir des lasagnes mangées dans la pizzéria juste à côté !
Après, si on va à Vegas, le mieux reste toutefois de réserver dans un des hôtels-casinos, dont les prix défient toute concurrence en comparaison du même standing dans une autre ville. 

LOS ANGELES 

Le patio...

Hostelling International Santa Monica
Très grande auberge du réseau Hostelling International, située à deux blocs de la gigantesque plage et de la fête foraine, dans un quartier ultra-clean. Chambres assez spacieuses, salles de bain communes mais confortables, neuves et propres.

Une cuisine et un patio agréable, bien qu’un peu petits. L’ensemble de l’immeuble manque un peu de lumière, ce qui est dommage à Los Angeles, d’autant plus en automne lorsque le soleil et la température descendent si vite.
J’y ai ressenti une belle zenitude, une envie de vie saine, tout en cordialité. Nettement plus convenu qu’à San Francisco, mais agréable aussi. Toutefois, rien n’est réellement fait pour assurer la convivialité. Cela tient sans doute au gigantisme de L.A., puisque c’est la seule auberge du réseau HI. Un public plus varié aussi que dans les autres auberges, avec plus de générations représentées qu’ailleurs. Je n’y suis toutefois restée que quatre jours, soit beaucoup moins longtemps que dans les précédentes.

USA Hostel Hollywood
Version américaine des auberges de jeunesse. Peut-être était-ce parce que c’était ma dernière étape aux Etats-Unis, en tous cas j’ai trouvé qu’une majorité nettement plus importante des résidents était américaine.

Un mix entre de jeunes fumeurs de joints venus en Californie pour les vacances et des touristes qui veulent voir Brad Pitt acheter du pain… Les activités sont moins intéressantes qu’ailleurs, Hollywood oblige, ce sont surtout des tours des quartiers résidentiels pour voir les maisons des stars. Quant aux activités à l’auberge ; à part l’inévitable barbecue, c’est assez restreint.
Un léger manque de convivialité, malgré un salon/bar très agréable à l’étage. J’ai aussi regretté un manque d’accès à l’extérieur, la petite cour est vite surchargée.
La localisation est plutôt pas mal, entre Hollywood Blvd et Sunset Blvd. On peut assez vite aller se perdre dans les « hills » (collines) environnantes pour voir la ville de haut, et reluquer les maisons de ouf.
Les chambres sont agréables, la salle de bain privée aussi, et les règles affichées au dos de chaque porte sont assez drôles. Un contrôle quand même assez maniaque à l’entrée au sein du bâtiment, mais j’imagine que c’est justifié…

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