Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Debriefs
Debriefs
  • Debriefs... au boulot, entre copines, souvent, pour des choses primordiales et d'autres plus futiles. Un "mini" tour du monde mérite bien un debriefing... Et, pourquoi pas, maintenant que ce voyage est loin, continuer de debriefer ?
  • Accueil du blog
  • Créer un blog avec CanalBlog
Newsletter
4 juillet 2016

Pot-pourri (3)

Bib11

La mélodie du passé, Hans Meyer Zu Düttingdorf

Impossible de me souvenir comment j'ai eu l'envie (irrépréssible, ça je le sais), de chercher ce livre sur les rayonnages pour l'emprunter derechef.

Une conversation glânée ici ou là, un article lu, bref, peu importe j'étais enthousiaste à l'idée de lire ce qui paraissait être une saga sombre et lumineuse comme un tango.

Je ne peux le cacher, déception... La saga, elle y est. Une saga du genre de celles qu'on aime lire sur la plage ou dans l'avion, avec une héroïne naïve et ingénue, dont l'arrière-arrière-petite-fille, jeune femme moderne de notre temps, retrouve les traces grâce à un mystérieux indice trouvé par hasard à la mort de sa maman. Vous voyez donc le tableau mélo solidement campé.

Ces générations de femmes ont vécu le XXème siècle avec ses guerres et ses bouleversements, ont vécu des histoires sentimentales foudroyantes ou bancales, et le fil rouge du tango les relie dans le temps.

Ouais ouais ouais.

L'histoire est un peu tirée par les cheveux, et l'écriture est basique. Le tango est sous-exploité, mais les personnages sont suffisamment crédibles pour que l'on s'identifie malgré la prévisibilité du scénario.

Bref, une déception, mais un très bon livre de plage !

 

Bib12

Chut !, Jean-Marie Gourio

Repéré dans le Premier bilan après l'apocalypse de Beigbeder. Il y est question d'une bibliothécaire sexy, qui lit constamment et surtout sur les bancs des jardins publics, ne se laissant distraire par rien mais attentive à tout. Elle rencontre un jeune homme un peu perdu dans la vie, pour qui la lecture ne veut pas dire grand-chose mais devient un prétexte facile pour entamer la conversation.

Entre le conte mignonnet et la fable pour adulte, ce roman se lit vite. Les non-dits criants sont justes et émouvants, et l'héroïne incarne parfaitement le fantasme de la bibliothécaire à la fois naïve, débridée, calme, intellectuelle et sensible.

Comment ça je m'identifie ? ;)

 

Bib13

Fahrenheit 451, Ray Bradbury

Aïe. Pardon, c'est la claque que vient de me fiche Ray Bradbury depuis 1953. J'osais à peine dire que je n'avais jamais lu ce classique de la littérature d'anticipation. Alors, je l'ai lu.

Je n'ai même pas envie d'en parler, dans la mesure où tout le monde en connait plus ou moins l'histoire via le livre ou au moins le film. Si ce n'est tout de même que le point essentiel à retenir pour moi n'est pas le fait que les pompiers ont viré leur cutie pour, dans ce monde-là, être payé à incendier des maisons et brûler des livres.

Le point essentiel est que, quoique l'on fasse, les livres survivent et que, quoique l'on fasse, à dessécher la culture et à abrutir les gens, on finit par s'en prendre un sur la figure. Du moins, comme Ray Bradbury, je l'espère.

 

Bib14

Adieu vive clarté, Jorge Semprun

Mon premier Jorge Semprun. Je n'ai pas dû commencer par le bon. Il s'agit ici d'un livre de souvenir, une sorte de mémoire de sa jeunesse et de son arrivée en France, dans le contexte difficile de l'entre-deux guerres.

D'une famille aisée et extrêmement cultivée, il a hérité le goût du savoir et l'aptitude à l'analyse, ce qui rend ses souvenirs doublement sensés et émouvants.

Toutefois, j'ai pris peu de plaisir à cette lecture. Une écriture probablement un peu trop sur le souvenir justement, donc un peu décousue, quand j'attendais une autobiograhie plus critique et historique.

 

Bib15

La famille Fang, Kevin Wilson

Conseil de lecture qui m'a été donné pour quelqu'un d'autre, j'ai évidemment sauté sur l'occasion, à pieds joints et sans regret.

C'est encore une saga familiale. Mais d'la bonne cette fois. Les Fang sont artistes contemporains. Mais des artistes particuliers, qui estiment que l'art est à son paroxysme quand les spectacteurs n'ont pas conscience d'y assister. Ils sillonnent donc les Etats-Unis pour filmer leurs happenings tous plus déjantés / dangereux / humiliants les uns que les autres, entraînant avec eux leurs enfants (qu'ils appellent A et B, comme de bons accessoires).

A et B s'en accomodent comme ils peuvent, et sont ravis le jour ou ils arrivent à sa détacher de l'emprise familiale. Oui mais voilà, quand les parents Fang disparaissent de façon énigmatique et plutôt violente, Annie et Buster n'y croient pas, et les gènes artistiques reprennent le dessus.

Un résumé bien long pour un livre construit à la fois sur l'histoire en cours et les flash-backs des oeuvres réalisées par la famille. Un roman divertissant et perturbant, comme une oeuvre Fang...

Publicité
Publicité
Commentaires
Publicité
Archives
Publicité