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Debriefs
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  • Debriefs... au boulot, entre copines, souvent, pour des choses primordiales et d'autres plus futiles. Un "mini" tour du monde mérite bien un debriefing... Et, pourquoi pas, maintenant que ce voyage est loin, continuer de debriefer ?
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8 mars 2016

Les pintades à Grenade

Merci aux Pintades Depuis l'Alhambra, le Sacromonte(http://www.lespintades.com/) pour le titre de cet article.

Août 2010, vacances entre gonz'. Deux semaines à Grenade, Andalousie, au soleil, avec pour programme sangria, mojitos et tapas. Mission accomplie.

Mais, au delà de ça, Grenade est une ville incroyable. Chaude, pas moins de 40°C à cette époque de l'année, mais construite pour supporter cette chaleur, au demeurant ni étouffante ni paralysante. Des ruelles tortueuses et ombragées, des terrasses à n'en plus finir, des fontaines et des patios pour profiter de son après-midi.

Grenade, c'est aussi l'histoire de l'Espagne résumée en une ville "à taille humaine" comme on dit. Nous avons séjourné dans le Sacromonte, quartier historiquement gitan de la ville - aujourd'hui c'est davantage le quartier à touriste, dans la mesure ou la joliesse du coin a fait exploser le prix de l'immobilier. Les gitans ont été relégués sur les hauteurs du Sacromonte, face à l'Alhambra.

Ah, l'Alhambra. Une merveille architecturale, une ville dans la ville, une ambiance sobre malgré l'effervescence décorative inspirée des classiques de l'architecture musulmane (vous me direz, comparée à notre architecture renaissance ou baroque, le style arabe fait figure de minimalisme !). Une visite incontournable, à faire de jour ET de nuit. Elle offre, non seulement les étincelles dans les yeux, mais aussi les papillons dans le ventre quand on surplombe la ville du haut des remparts (avec, s'il vous plaît, vue sur notre QG des vacances, un mignon petit bistrot tenu par des francais - on n'a pas fait exprès - qui nous a nourri pendant deux semaines. Souvenir ému).

Grenade4

Un voyage entre gonz', c'est aussi des péripéties de gonz'. Par exemple, une rencontre de guitariste de flamenco, andalou pur-cliché, qui craque sur des cheveux et des yeux plus clairs que ce qu'il a l'habitude de fréquenter. Ou alors, un après-midi dans un spa du tonnerre, avec ambiance orientale, massage direction le nirvana et bains à toutes les températures imaginables. C'est pour finir évidemment, une panne de voiture à l'extrême sud du pays. Nerja, pour être précise, village balnéaire fort sympathique, qui nous a accueilli un peu plus longtemps que prévu, ma fidèle Xsara ayant décrété que, décidément c'était trop, traverser la France et l'Espagne passe encore, mais rouler à cette température avec la musique à fond ça suffit, non mais, moi, je m'arrête là. Oui, là, sur le rond-point. Et en silence. Je coupe tout, c'est terminé, démerdez-vous. On se démerde, donc. Les deux malchanceuses qui n'étaient pas derrière le volant poussent donc Xsara sur le parking le plus proche, à savoir celui d'un tennis-club, dans lequel mon espagnol, certes compréhensible mais tout de même rudimentaire question mécanique, a gentiment fait rire le patron du tennis-club, qui nous a avoué une fois que le garagiste avait été appelé, qu'il était français. Le chenapan. En même temps, comment vous diriez, vous, à brûle-pourpoint, que votre voiture s'est arrêtée toute seule (là encore on se débrouille), et qu'elle refuse de redémarrer ? Et bien maintenant je le sais, et, non, je ne partagerai pas ce savoir.

Bref, terminons le chapitre mécano par un conseil : emmenez TOUJOURS avec vous le numéro de votre assurance, ces gens là sont des dieux dans ce genre de circonstances. Allez, deux conseils : si vous devez changer la pompe à injection de votre véhicule, les tarifs espagnols sont nettement moins prohibitifs que les tarifs français.

Enfin, au fond, je le sais bien que Xsara ne voulait surtout pas quitter cette terre de merveille. Sa convalescence m'a obligée à l'abandonner en terre andalouse, pour ne revenir la chercher que deux semaines plus tard.

En bonnes gonz', on garde en souvenir de cette escapade grenadine le gaspacho de sandía (pastèque), la sangria, et un peu l'Alhambra. Toujours est-il qu'un retour en terres andalouses me titille depuis cette année-là.

Grenade13

 

 

 

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